Les blogueurs font et défont le buzz, les marquent communiquent en numérique, les créateurs défilent en ligne…connecte a son époque, le monde de la mode redouble d’imagination pour prolonger le rêve dans l’espace virtuel et conquérir de nouveaux territoires et notamment avec Gérard Darel ou encore Lancel.
Novices dans l’art du dialogue sur internet, les marques ont du apprendre à se raconter et a dévoiler l’envers du décor qui excite tant le spectateur. Sur les sites et dans les pages Facebook des grands noms du luxe, on se faufile dans les coulisses des défilés, on assiste a la réalisation des campagnes de publicité, on tisse des liens privilégiés avec sa griffe préférée. Le show en direct ou en différé est la cerise sur le gâteau d’une expérience qui doit être suffisamment attractive pour donner envie de se connecter.
Les créateurs n’hésitent pas à se mettre en scène en même temps que leurs collections. De nombreux designers gèrent eux-mêmes leurs comptes Twitter et Facebook. Avant la révolution numérique, ce que l’on pouvait dire, c’est que les marques devaient entretenir une distance avec le public. Elles maintiennent une forme de glacis, censée préserver le rêve. Et le web suscitait plutôt la méfiance. Leur angoisse était de perdre le contrôle de leur image, dans un espace ou les consommateurs pouvaient donner librement leurs avis. Mais il s’agit de plus en plus d’une attitude révolue car la mode censée incarner l’avant gardisme, ne pouvait plus tourner le dos à la révolution numérique. Elles sont passes à l’ère de la distance à l’ère de l’échange.
Désormais, Internet est devenu est un vrai support média avec une ligne éditoriale indépendante des autres supports de communication. Outil d’autant plus efficace qu’il touche une audience immense. D’un autre cote, la spontanéité d’Internet permet aussi de conquérir un public plus jeune.
Super article, très détaillé !